Un mélange de riz et d'ingrédients variés
Le nom "bibimbap" signifie littéralement "riz mélangé", ce qui le décrit parfaitement. Un bol est rempli de riz à la base et garni d'une sélection de délices disposés comme des joyaux flottant sur un lit de riz blanc. Du bœuf tranché, une variété de légumes sautés appelés "namul", et plusieurs sauces, généralement à base de soja, de doenjang (une pâte de soja apportant une saveur salée et umami) et de gochujang (pâte de piment ajoutant une note épicée). Un œuf est ensuite cassé par-dessus juste avant de servir.
Une fois le plat en main, après avoir brièvement admiré la mosaïque d'ingrédients délicatement disposés sur votre bol de riz, mélangez les ingrédients encore chauds, en incorporant les sauces et le délice moelleux de l'œuf. C'est agréable (et inhabituel) d'avoir un plat pour lequel l'étape finale nécessaire avant d'être prêt à être dégusté est entreprise par le consommateur lui-même. C'est à vous de terminer la préparation du plat, ce qui offre un rituel qui intensifie l'anticipation de déguster le repas.
Bibimbap, une icône authentique de la cuisine coréenne
Après avoir introduit les ingrédients, penchons-nous sur ce qui rend ce plat unique en Corée. "Namul", par exemple, est un terme désignant une variété de légumes sautés assaisonnés.
Les légumes présentés peuvent varier et idéalement être de saison, mais peuvent inclure des éléments exotiques pour les palais occidentaux, tels que le radis daikon, les pousses de soja et les tiges de fougère aigle (gosari).
"Gochujang" est la réponse coréenne au piment : de nombreuses cultures ont leur propre sauce piquante de prédilection (Sriracha thaïlandaise, liquide ranchero dominicain, sambal oelek malaisien), et celle-ci est aussi bonne que les autres.
Les origines du Bibimbap coréen
Le bibimbap n'a qu'un siècle environ, mais il découle du "Goldongban", un plat impliquant le même concept (un bol de riz avec des légumes, de la viande et une sauce mélangés), qui est bien plus ancien, apparaissant à un moment donné pendant la période Joseon (XIVe-XVIe siècles). Le Goldongban avait un aspect rituel et potluck. Il était mangé à la veille du nouvel an lunaire, permettant aux gens de vider leurs placards à la fin de l'année, jetant tout ce qui restait dans leur bol de riz, le mélangeant et le considérant comme le dîner. Le bibimbap est mentionné pour la première fois sous ce nom dans un livre de cuisine de la fin du XIXe siècle, le "Siuijeonseo".
Préparer votre propre Bibimbap
En ce qui concerne la préparation du bibimbap moi-même, je dois admettre que je n'ai d'autre choix que de tricher. Je ne peux tout simplement pas mettre la main sur un "jangdokdae", donc faire du gochujang à la maison est, je crains, impossible. De même pour la pâte de soja.
Une partie de l'attrait du plat réside dans la couleur des ingrédients sur le riz (il n'est pas du tout recommandé de pré-mélanger les ingrédients dans le bol avant de servir), donc je choisis des champignons, du radis daikon, du concombre, des pousses de soja et des épinards, que je relève avec de l'huile de sésame, du piment, de la sauce soja et des graines de sésame. Je saisis le bœuf à point et le coupe finement.
Lorsque j'ai dégusté du bibimbap au restaurant, j'ai eu droit à une version spéciale appelée "dolsot bibimbap", servie dans un bol en pierre spécial qui est rouge vif et enduit d'huile de sésame. Un œuf cru est ajouté et cuit lorsqu'il est mélangé avec le riz contre la chaleur de la pierre. Cela donne également une croûte croustillante agréable au riz au fond du bol (un aspect préféré de la paella). Mais je suis à court de bols en pierre chauds, donc je fais cuire l'œuf à point avant de le poser sur mon mélange.
La pâte de soja et le gochujang en bouteille entrent en scène. Cela ressemble au bibimbap. Cela a un goût raisonnablement proche du bibimbap. Mais j'ai l'impression d'avoir triché, contrecarré par mon incapacité à obtenir les bons ingrédients et honteux de ma dépendance excessive aux assaisonnements préparés, comme mon pot de gochujang commandé par correspondance. Ah bien, au moins, c'est bon. À Noël prochain, je sais ce que je demanderai : des bols en pierre chauds et un jangdokdae ou deux.
Si cet aperçu du bibimbap a éveillé votre appétit pour plus de cuisine coréenne, il existe de nombreuses autres options à essayer. Cet article vous présentera certaines des bases de la nation, telles que le plat de chou fermenté appelé kimchi, pilier de la cuisine coréenne. Pour une alternative plus viandeuse, les côtes de porc grillées à la coréenne sont délicieuses servies avec du riz moelleux.
Si cet article vous a plus, n'hésitez pas à consulter nos différentes recettes comme celle du Barbecue traditionnel Bulgogi. Pour en savoir plus sur la cuisine coréenne, vous pouvez commencer par notre introduction.